walking machine

Jessica Thompson (CA)www.jessicathompson.ca

• Vendredi 20 nov. | ESAAix-Galerie d’art | 11h-19h | Promenades libres
• Samedi 21 nov. | ESAAix-Galerie d’art | 11h-19h | Promenades libres
• Samedi 21 nov. | ESAAix-Galerie d’art | 15h et 17h | Promenades en compagnie de l’artiste
• Dimanche 22 nov. | Friche la Belle de Mai | 13h-20h | Promenades libres

[fr]

Un dispositif embarqué qui permet d’écouter la ville à travers le son de ses pas.
walking machine est un projet sonore mobile qui permet aux participants de se déplacer dans l’espace urbain en écoutant en temps réel le son amplifié de leurs pas. Chaque machine est composée de deux microphones qui s’attachent aux chaussures, d’un amplificateur portable et d’un casque d’écoute. Au cours de la promenade, les mouvements exploratoires du public créent dans l’espace des motifs aléatoires qui engagent le corps et modifient notre rapport à l’espace et à ce qui nous entoure. La pièce a été développée avec le désir de synchroniser l’immédiateté de la marche avec le sentiment d’appartenir à l’écologie acoustique de la ville. Libérés des limites du lieu, les participants peuvent de manière quasiment tactile, dériver à leur aise, à travers la ville, piétiner des bouches d’égout, glisser sur l’herbe, sauter dans des flaques d’eau et danser sur les poubelles. walking machine est comme un jeu dans l’espace public, le simple fait de marcher devient une forme d’écoute incarnée, l’interaction gestuelle permet de sculpter sa présence et, grâce à la technologie, l’interaction ludique se libère et prend son sens.

[en]

A wearable sound piece that enables users to hear the city through the sound of their own footsteps.
walking machine is a wearable sound piece that enables users to move through the city hearing the amplified sound of their own footsteps in real time. Each machine consists of microphones modified to clip to low-cut shoes, a hand held amplifier and a set of headphones. The movement through space, especially the exploratory, uneven patterns of wandering, engages the body through a series of shifting spatial and social parameters. The piece evolved out of a desire to articulate the immediacy of walking while carving out a sense of place within the acoustic ecology of the city. Unencumbered by the confines of location, participants are able to drift through cities in an almost tactile fashion, stomping on sewer grates, gliding through grass, splashing in puddles and jumping on garbage cans. The effect is that of a private game in public space, where the simple act of walking becomes a form of embodied listening, gestural interaction becomes a means of articulating presence, and playful interaction becomes both legitimized and liberated through technology.

The artist acknowledges the generous support provided through the Ontario Arts Council and a University of Waterloo SSHRC Institutional Grant.